Exposition « Gérard Philipe, icône de la jeunesse »

Centenaire de la naissance de Gérard Philipe

L’AMAGP, en partenariat avec l’institut International Charles Perrault, consacré à la littérature de jeunesse, a conçu une exposition pour le jeune public à l’occasion du centenaire de Gérard Philipe.

Il est temps pour les jeunes générations de redécouvrir cette grande figure et de faire de nouveau entendre sa voix chaleureuse qui a tant marqué les enfants d’autrefois !

Pierre et le loupLe petit PrinceLes fables de La Fontaine, Mozart raconté aux enfants…. 

Vous pourrez voir les 13 panneaux de cette exposition au Douze, allée des petits pains à Cergy, à partir du 29 novembre, ainsi qu’au Petit salon du livre jeunesse, le 10 décembre, à l’Hôtel d’agglomération de Cergy. Munissez-vous d’un téléphone portable pour actionner les QR codes !

Gérard Philipe (1922-1959), acteur français. Paris, 1946.

Visite d’expositions à la Maison Jean Vilar à Avignon

Le 15 novembre 2022, une délégation s’est rendue à la Maison Jean Vilar à Avignon, partenaire de l’AMAGP.


Trois expositions en cours rendent hommage à Gérard Philipe :

  • « Ce soir, oui tous les soirs Notes de service, TNP 1951-1963 » : cette exposition centrée sur les petites fiches cartonnées que Jean Vilar épinglait sur le tableau de service de sa troupe donne un aperçu des coulisses du TNP durant sa période mythique. Gérard Philipe y apparaît par moments, en compagnon fidèle et acteur incontournable. Les remarques du directeur de troupe sont vigilantes et exigeantes : « Le ton dégagé n’est pas de mise ici », « il suffira que les violences soient plus violentes, que les sentiments amoureux soient plus éprouvés encore », mais aussi « ne craignez pas les rires de la salle » et encore « je suis d’accord avec Gérard Philipe ». La sélection fait entendre le ton gentiment grondeur d’un chef de troupe paternel et attentif à tout : les accessoires mal rangés, la peinture à refaire dans les loges, les notes de frais, la visite médicale… Les notes de service sont exposées dans des vitrines verticales, au milieu de grandes caisses de costumes et de panneaux jouant du centon de morceaux choisis. L’ensemble donne à entendre l’ambiance joyeuse et étonnament vivante d’une troupe au travail, au service d’un public dont Jean Vilar s’astreint à recueillir les avis écrits à la fin de chaque représentation.
  • « Côté jardin Jean Vilar et Avignon » : il s’agit côtel de Crochans ette fois de grands panneaux photographiques exposés en extérieur, dans le Jardin des Doms, au dessus du Palais des papes. La vie des premières années du Festival d’Avignon y est retracée en mariant le passé au présent d’un lieu de promenade très fréquenté par les Avignonnais, sur les hauteurs du Rhône. Les photographies d’Agnès Varda et de Maurice Costa, un artiste local, sont présentées avec beaucoup de malice et de savoir-faire dans des endroits choisis : un couple d’amoureux au fond d’un bosquet, un portrait hiératique près d’une statue de plâtre, une scène de pétanque au bout d’un sentier. Gérard Philipe y est présent au milieu de la jeune troupe, joyeuse et dynamique dans la chaleur des étés provençaux. La photo fameuse de Gérard allongé sur les planches, la tête posée sur les genoux d’Anne, se découvre soudain derrière un grand pin centenaire. Capture d’un moment d’intimité palpitant et sensible. On aime à penser que le couple complice se repose à jamais sous le ciel d’Avignon.
  • « Infiniment – Maria Casarès, Gérard Philipe-une évocation » : c’est l’exposition phare du centenaire Gérard Philipe à Avignon, concoctée avec un grand savoir-faire par Jean-Pierre Moulères. Les destins parallèles de Maria Casarès et de Gérard Philipe, qui auraient tous deux eu 100 ans cette année, sont racontés en mots et en images dans la pénombre des salles et couloirs voûtés de l’hôtel de Crochans qui accueille depuis 1979 l’association de la Maison Jean Vilar. Les deux trajets nous racontent des origines bien différentes et des parcours marqués par des choix très personnels, pour une même passion une vie de théâtre et de cinéma dans le contexte artistique des années 1950, et desc